Mario Maccaferri (1900-1993), maître de la guitare, est un musicien et luthier italien au parcours fascinant.

Né à Cento, il se passionne pour la guitare en apprentissage auprès du célèbre luthier Luigi Mozzani, qui l'initie à la fabrication d'instruments à cordes tels que les guitares, mandolines, et violons.

Après avoir obtenu des distinctions musicales, Maccaferri ouvre en 1923 son atelier à Cento. Comparé à Andrés Segovia, il se distingue par sa technique d’onglet métallique et son répertoire éclectique (Sor, Tarrega, Bach).

Installé à Paris en 1927, il découvre le jazz, enseigne la guitare et fabrique des instruments, tout en remportant des prix internationaux pour ses violons.

En 1931, Maccaferri présente ses idées aux frères Ben et Lew Davis, figures influentes du commerce musical londonien, et obtient leur soutien pour rencontrer Henri Selmer, fondateur de la maison Selmer à Paris.

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Dans la famille Pons, il est le fils ainé de Césars Pons, dit "Pons Père" ayant vécu entre 1748 et 1831. Ce dernier est connu notamment pour ses guitare-lyres, mais également pour ses vielles organisées dont le Roi de Naples Ferdinand 1er des Deux-Siciles, dit Ferdinand IV était friand. 

Joseph fit son apprentissage de luthier auprès de Nicolas Maréchal. Et c'est donc naturellement que Joseph Pons fabriqua des guitare-lyres dès le début de sa production. 

Et c'est environ 7 ans après la fabrication de cette guitare-lyre ici proposé à la vente, c'est-à-dire en 1812 l'année de la campagne de Russie, que L'empereur Napoléon 1er commandera à son tour une guitare-lyre à Joseph Pons. Cette dernière fut acquise par L'empereur pour l'offrir à son épouse L'impératrice Marie-Louise qui en fit elle-même don à son musicien préféré, le compositeur italien Mauro Giuliani. 

De fait, Joseph Pons jouissait en son époque d'une reconnaissance évidente quant à ses qualités de luthier et plus particulièrement ici concernant ses guitares-lyres.

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Il est historiquement important de comprendre le rôle du "T" dans la désignation de certaines guitares Gibson, en particulier concernant la ES-225T qui était la première guitare électrique creuse, semi-creuse, fabriquée par Gibson à Kalamazoo, dès 1955/1956.

De fait, la Gibson ES-225T a ouvert la voie à une série d'autres modèles de guitares électriques creuses qui ont suivi, tels que la Gibson Byrdland, la Gibson ES-350T et la ES-335. Ces guitares sont devenues des références dans le monde de la musique, notamment dans le jazz, le blues et le rock.

On peut donc considérer la Gibson ES-225T comme la mère de ces modèles dont les fameuses ES-330 et ES-335, notamment utilisées par B.B. King, Eric Clapton, Richie Blackmore, Alvin Lee ou même Noel Gallagher pour ne citer qu'eux.

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Egildo Emanuele (1866-1955) aurait été un disciple italien de Luigi Embergher, mais contrairement à ce dernier, il aurait exercé toute sa carrière de luthier en France dès le début du 20ème siècle, hormis son supposé apprentissage à Rome.

Emanuele démontre tout au long de sa production, entre 1899 et la fin des années 1940, une connaissance approfondie des instruments et des recherches théoriques d'Embergher. Cependant, bien qu’il s'inspire de ses modèles, il ne les reproduit pas à l'identique, préférant élaborer une gamme plus restreinte, alliant exigence de qualité et prix maîtrisés. 

Son travail, distinct de celui d'Embergher, révèle néanmoins une forte personnalité qui s'exprime à travers chacun de ses instruments.

Sa démarche consiste à offrir davantage qu'Embergher pour un coût moindre, en faisant certaines concessions, mais en sélectionnant des bois de meilleure qualité pour les instruments intermédiaires.

C'est ainsi qu'il a été surnommé à juste titre « l'Embergher français ».

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Antoine Di Mauro est né en 1900 en Catagne. Il est le frère de Joseph Di Mauro "senior" (1893-1966),et père de Joseph Di Mauro "junior" (1932-2001). Avant d'arriver à Paris en 1934, il fabriquait déjà en Catagne des guitares et des mandolines. Une fois arrivé à Paris, il continua son activité de luthier en installant son atelier au fond d'un magasin de meubles dans le 20ème arrondissement. En 1942, il s'installera au 47 Rue de la Réunion dans le 20ème arrondissement de Paris, dans son célèbre atelier portant l'enseigne : "LUTHERIE MODERNE". Les guitares Di Mauro rencontrent dès l'époque un fort succès.  Particulièrement les modèles de guitares jazz de type Selmer Maccaferri comme la Saint Louis Blues, la Boogie-Woogie et Spécial Chorus qu'Antoine Di Mauro à créé.

De nombreux artistes célèbres de l'époque ont joué sur une guitare Di Mauro : Jacques Brel, Georges Brassens, Henri Salvador, Sacha Distel, Jacques Higelin, Pat Metheny et bien sûr Django Reinhardt.

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Superbe banjo tenor fabriqué par Guarnerius à Paris, modèle N°1 en accastillage gold daté de 1910 / 1920. 

Ce banjo est parmi les plus jolis modèles de banjo alors fabriqués à Paris de ce que l'on a pu voir. 

Construit et décoré avec finesse grâce à des bois d'excellente qualité, ce modèle faisait certainement parti du haut de gamme de la marque Guarnerius alors établie au 5 Rue Forest dans le 18ème à Paris. 

De fait, le numéro de modèle "N°1" devait se référer au haut du panier de la hiérarchie des modèles de Guarnerius en ce temps. 

Ainsi, ce banjo s'offre aujourd'hui comme un témoin de la fabrication haut de gamme du début du 20ème siècle à Paris. 

Qui plus est, il possède toujours son étui d'origine. 

En somme, dans un superbe état de conservation et de jeu, ce banjo comblera de joie autant les collectionneurs que les musiciens. 

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En 1951, Leo Fender lance la Fender Precision Bass, première basse électrique solid-body produite en série. Cette innovation révolutionne la musique en remplaçant la contrebasse par un instrument plus compact, amplifiable et portable, offrant une meilleure précision grâce à son manche fretté.

En 1957, le modèle est re-dessiné avec un corps double cutaway et un micro split-coil, améliorant sa jouabilité et sa qualité sonore, ce qui en fait une référence durable dans l'industrie musicale.

Dans les années 1950 et 1960, elle devient un pilier du son rock 'n' roll. Son registre grave et sa clarté sonore séduisent également les pionniers du funk, comme James Jamerson de Motown. Sa polyvalence la rend populaire dans d'autres styles musicaux tels que le pop et le jazz, où elle illustre son adaptabilité.

À partir des années 1970, la Precision Bass s'impose comme un standard de l'industrie musicale. Elle est adoptée par des artistes de renom tels que John Entwistle du groupe The Who, Roger Waters de Pink Floyd et bien d'autres.

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Un instrument rarissime puisque qu'à ce jour, seulement 16 autres cistres de l'Entlebuch ont été recensées dans des collections privées et musées publiques cumulées.

En Suisse trois variantes locales du cistre apparaissent au cours du 19ème siècle : le cistre de l'Emmental, du Toggenburg et de l'Entlebuch.

Fabriqués dans la vallée de l'Entlebuch située dans le canton de Lucerne, il est également probable que certain instruments comme celui-ci furent fabriqués aux abords de Berne. En effet, le cistre ici proposé, possède les armoiries de la République de Berne en décalcomanie sur le talon. 

L'un de ces signes le plus distinctifs est le fait qu'il possède un décors de décalcomanies représentant des sujets à fleurs ou des scènes de genre sur la table et les éclisses.

Il est dit que le cistre de l'Entlebuch était un instrument offert aux jeunes femmes en cadeaux d'amitié et d'amour, car toutes sortes de déclarations d'amour sont cachées dans les décalcomanies apposés sur ces instruments, des témoignages d'autant plus intéressants du point de vue de l'histoire populaire.

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Le Bandmaster fut introduit par Fender en 1953. En 1963, il s'est vu revêtir pour les premières fois d'un tolex Blonde ainsi que d'une grille doré. Ce modèle-ci date de 1964. Dans un superbe état pour son âge. Il possède toutes ces pièces accessoires d'époque. L'ampli se compose d'un tête et de son cabinet composé de deux HPs de 12". 

Channel 1 ("Normal"): 

• Entrées : High et Low 
• Contrôles : Bright / Volume / Treble / Bass 

Channel 2 ("Vibrato") : 

• Entrées : High et Low 
• Contrôles : Bright / Volume / Treble / Bass 
• Contrôles Vibrato : Speed / Intensity 

Le son est typique du son Fender de l'époque. L'ampli fait ressortir parfaitement les sons clairs tout en gardant une superbe chaleur. Il accepte d'ailleurs sans problème les pédales d'effet. Le vibrato quant à lui peu être aussi subtile que très prononcé. 

En somme, un superbe ampli vintage qui sonne merveilleusement bien ! 

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